Voilà le début d'un texte que je suis en train d'écrire, j'espère que ça va vous plaire
A présent ils pouvaient s'enfuir, s'échapper de cette situation. La foule se faufilait entre les rayons à une vitesse folle, comme si le bâtiment risquait encore une fois d'exploser mais cette fois ci avec eux . La panique semblait disparaître laissant ainsi place à l'hystérie, aux cris et au pleurs.
Quand tout ce monde sortit, la joie - enfin- explosa. Exposé au soleil, ils se sentaient tous enfin libre. Là, au milieu de tout ce monde ils étaient enfin libérés . C'est ainsi que dans la joie, les tirs commencèrent. Et chacun se fit abattre, du premier jusqu'au dernier. Tout ça, bien sur, était le fruit d'un travail particulier. Un homme en ce moment se sentait comblé, heureux de ses méfaits et de la terreur qu'il venait de créer. Son jeu, à présent, pouvait débuter.
En haut, dans les cieux, posé dans une terrasse d'un immeuble voisin à la scène du crime une femme était posé sur une chaise observant le spectacle. Thé en main, elle buvait tranquillement, sourire macabre aux lèves. Donc, elle avait raison. Un téléphone était au sol, elle avait appelé la police ( comme tout le monde ) afin qu'ils constatent qu'un tas de cadavres s'était installé au sol du centre commercial qui lui avait subit une explosion juste avant que des inconnus se mettent à mitrailler tout le beau monde. La femme se mit à boire son thé. On allait chercher les inconnus, et elle les avait vu.
Comprendre.Les inspecteurs tentèrent de comprendre l'acte, trouver le pourquoi. Des terroristes auraient fait ça pour une cause stupide, mais là les responsables n'avaient pas tenté d'expliquer leur geste. Comprendre qu'il n'y avait aucun pourquoi était compliqué, cependant ils y parviendront.
On ne comprenait pas comment la bombe dans le magasin avait bien pu ne tuer personne, sans doute pour que tout le monde puisse se faire descendre en sortant. Tout ça était digne d'un malade, de malades. Des gens dangereux qu'il fallait arrêter, la femme avec son thé se dit qu'elle devait les trouver et...sympathiser. Son chat se ramena dans le balcon, d'un coup de pied elle l'envoya balader. L'animal avait pensé qu'il pouvait vivre ici, la femme ne l'avait pas empêché de s'installer tant qu'elle pouvait lui donner quelques coups. Pourtant, elle s'était attaché à cette boule de poils.
Son nom était Frann, elle aimer varier le nombre de "n" quand elle l'écrivait. Mais, elle avait toujours un penchant pour le nombre deux, alors...Chaque matin elle buvait un thé par superstition. Elle pensait que ça aidait ses dons de voyance, bien sur ce n'était pas le cas. Seulement une idée à la con, les gens aiment bien se rattacher à des croyances stupides. C'était la seule de Frann, et elle avait conscience que boire du thé était inutile mais elle le faisait quand même. Après tout, c'était pas mal.
Les gens autour étaient terrifiés, des tas de grimaces dansaient sur leurs visages. C'était presque drôle, elle aurait pu rire. Mais le matin, Frann était plutôt dans les vapes. Rire ? Non, pas maintenant. Elle ne savait pas si elle devait aussi mimer l'horreur, sans doute. Mais bon, elle avait déjà fait sa part de comédie. Appeler les flics alors quon est bien installé, c'est chiant.
Le téléphone se mit à sonner, elle se leva. Une grimace trônait sur son visage, une vraie. Elle prit le combiné et le posa sur son oreille tout en s'installant sur un meuble, ensuite:
-Oui ? lança t'elle.
- Bonjour Madame Fancy, c'est..
- Frann.
- Non, c'est Doug.
-Ah, alors au revoir.
Elle raccrocha.