Journal de Nevva n°7 (suite): Première Terre
Dehors, on aurait dit la fin du monde ! Des bombes pleuvaient du ciel pour s'écraser sur les camions, les habitants ou les pauvres soldats qui courraient pour sauver leur vie. Je n'ai pas pue faire un pas de plus, complètement paralysée sur place. Peeter ù'a tiré le bras.
"- Hey, Andy ! Réveille, toi mon pote faut pas qu'on reste là !
- Je...je peux pas ! J'ai pas envie de finir avec un bras en moins, moi !
- Si on reste là c'est pas avec un bras en moins que tu vas finir mais en confétis pour les corbeaux ! Allez viens !"
Sa remarque m'a fait réfléchir et je l'ai donc suivit, légèrement courbée. Des bombes ont plus d'une fois explosée toutes proche de nous mais heureusement, sans jamais nous toucher. Peeter s'est soudain arrêté derrière un camion renverssé et s'y est assis à coté de moi. Puis il a prit son arme et a bidouillé je ne sais quoi.
"- Qu'est-ce que tu fais ? Ais-je demandé d'une voix tremblante.
- C'est la guerre Andy. Et à la guerre, il faut tuer.
- Tu vas leur tirer dessus ? Sur ces engins volants ?! M'écriais-je.
- On va essayer !"
Il s'est redréssé et a visé droit vers le ciel où un avion passait au dessus de nous. Peeter a fermé un oeil, et un bruit atroce a retentit à mes oreilles. Le crépitements des balles a explosé pour foncer droit vers l'avion. Je n'ai pas regardé si il l'avait touché. Je suis restée la tête vautrée dans les bras à me boucher les oreilles. Soudain, Peeter à hurlé.
"- Yiiiiiiiiiihaaa !! Je l'ai eu, Andy ! Regarde-les ils doivent moins faire les fier dans leur boites de conserves !"
J'ai levé les yeux pour voir l'engin qui dégageait une fumée noire impréssionante et qui piquait du nez sur Dieu sait quoi.
"- Mais...Peeter...qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Dis-je toute tremblante.
- Maintenant ? On reste en vie. Et pourquoi tu essais pas toi ?
- Moi ?! M'écriais-je. Tirer sur ces avions ? Non Peeter je ferais pas ça !
- Allez Andy ! Il faut défendre ton pays, quoi ! Un peu de nerf ! Pense a toutes ces familles qui sont en train de mourrir par leur faute ! Allez, tire !"
J'ai regardé vers le ciel pour voir un avion arriver au dessus de nous. La main tremblante, j'ai pointé l'arme vers l'avion et ait posé mon doigt sur la gachette.
"Allez, Nevva...il faut que tu y arrive", Pensais-je.
J'ai inspiré et ait légèrement préssée la gachette mais j'ai vu quelque chose qui m'a intriguée. Un point noir venait de sortir de l'avion et se dirigeait droit sur nous.
"- Oh les cons ! Andy c'est une bombe !! Hurla Peeter en m'agrippant."
Quoi ?! Une bombe ? Le point noir allait bientôt nous atteindre. J'ai laché mon arme et ait suivit Peeter qui détalait droit devant lui aussi vite que l'éclair. J'ai fait de mon mieux, et quelques secondes plus tard, la bombe a atteind la terre ferme. Je n'arrive pas exactement à me souvenir de ce qui s'est passé. Je me souvient que j'ai perdu l'équilibre. Je suis tombée a plat ventre sur le sol et une pluie de terre et de cailloux s'est abbatue sur moi. Et tout à coup, une douleur fulgurante a parcourrue ma jambe droite. Je suis restée à Terre pendant un moment, sans pouvoir bouger.
"- Andy !! hurla Peeter en courant vers moi."
J'ai grimacé tandis que la douleur se répandait. Avais-je la jambe cassée ? Que s'était-il passé. Lorsque Peeter est arrivé à ma hauteur il avait l'air extrémement inquiet. Je me suis légèrement contorsioné pour regarder les dégats. C'était un énorme bout de la carcasse du camion où la bombe avait explosée qui s'était abbatue sur ma jambe. Peeter a tenté ed le soulever de toutes ses forces tandis que d'autres bombes pleuvaient sur le camp. Mon cerveau a tourné a toute vitesse, j'ai fixé Peeter droit dans les yeux.
"- Laisse moi, ais-je rétorqué.
- Tu es malade ? Je te laisse pas ici ! S'exclama le garçon en tentant une nouvelle fois de soulever le morceau du camion.
- Je te dit d'y aller ! De toute façon je pourrais plus marcher ! Une nouvelle bombe risque à tout moment d'exploser et je veux que tu te mette à l'abris ! Fis-je.
- Mais tu vas mourrir ! Cria t-il."
Je lui ait lancé un petit sourire timide.
"- C'est peut-être écrit...
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Rien...va t'en !
- T'es un drôle de gars Andy..."
Je l'ai fixé un petit moment puis ais soupiré.
"- Je suis pas un gar, Peeter. Je suis une fille.
- Hein ?!"
J'ai détaché mon casque d'une main et l'ai lancé plus loin. Mes longs cheveux brun sont alors librement tombés sur les épaules. Peeter est resté bouche bée.
"- C'est...c'est incroyable ! Mais pourquoi ?
- C'est une bonne question...pourquoi ?
- Andy !! A crié une voix en courant vers moi."
C'était Press et Gunny.
"- J'avais raison Press...je vais mourrir en héros, fis-je en lui souriant.
- Ne dit pas de bêtise ! Rétorqua celui-ci."
Ils ont tout trois agrippé le piège qui retenait ma jambe et ont fini par me libérer et me trainèrent à l'abris.
"- Merci, Grimaçais-je. Désolé de t'avoir mentit Peeter.
- T'en fait pas...et moi qui avait peur d'être homo ! Ricana t-il.
- Pourquoi ?
- Bah...T'es plutôt mignonne et vachement courageuse...même en garçon."
On a éclaté de rire. Puis je me suis tournée vers Press.
"- Je crois que j'en ait assez vu de ce territoire Press.
- Oui je pense aussi, dit-il.
- Où allez-vous ? demanda Gunny.
- Faire une mission spéciale, mentis-je."
Et c'est ainsi que quelques minutes plus tard, Press et moi avons fuit le camp dans un camion encore en bon état pour foncer vers le flume. Press m'a porté jusqu'à l'entrée.
"- Génial...on va ou maintenant avec une jambe en moins ? Persiflais-je."
Press a sourit.
"- Je suis désolé Nevva. Mais je voulais que tu ais un avant goût de la bataille que tu auras contre Saint-Dane. Se sera peut-être pire.
- PLus rien ne m'étonne, soupirais-je.
- Tu vas rentrer à Quillan le temps que ta jambe reprenne des forces. Ensuite, je reviendrais.
- T'es pas obligé. Plaisantais-je.
- Bien sûr que si..."
Nous nous sommes sourit et il a fait un pas vers l'entrée du flume.
"- Quillan !"
Le Flume s'est animé, et je suis repartis...
Je rentrais ! Chez moi ! Malheureusement, je ne peux pas te voir Grahan, je n'en aurait pas le temps. Ma jambe guérit à une vitesse étonnante et je repars bientôt. Je t'embrasse quand même.
Nevva.
Lun 6 Aoû - 14:26
